Digestion & microbiote intestinal, un écosystème dense
et varié !

DIGESTION LES MAUX DU VENTRE ou du PREMIER CERVEAU

LES MAUX ou les MOTS de VENTRE

Beaucoup de personnes souffrent de problèmes digestifs, brulure d’estomac, maux des intestins, ballonnements et autres maux liés au VENTRE, et beaucoup s’accordent aussi à dire, que ce soit dans le domaine scientifique ou privé, que notre ventre est notre deuxième cerveau.

Certains disent même , et je suis de ceux là, qu’il s’agit de notre premier cerveau car il est relié à l’émotionnel (Âme) qui est le générateur de beaucoup de plus de mal que de bien, vu que notre mental formaté à pris le dessus sur notre capacité à ressentir, notre intuition.

Si les émotions négatives sont bloquées et ne peuvent pas trouver de sortie,

elles couvent dans les organes et finissent par se déplacer vers l'abdomen.

De plus les connexions allant de notre ventre vers notre cerveau sont énormément plus nombreuses

que celles qui partent à l’inverse du cerveau vers le ventre.

C’est en tous cas le constat que j’en fait depuis 5 ans … la palme des maux est attribuée aux problèmes de digestion !​

Le cerveau du ventre ou cerveau entérique

Des études sérieuses démontrent l’étroite liaison entre notre cerveau et notre abdomen, et selon l’embryologie, les cellules nerveuses de l’intestin proviennent du même feuillet embryonnaire que celles du cerveau.

A un moment donné du développement de l’embryon, des cellules nerveuses se séparent du cerveau principal pour migrer dans le ventre et former un Système Nerveux Entérique (SNE), dont l’étude du fonctionnement a aujourd’hui donné naissance

à une nouvelle discipline : la neuro-gastro-entérologie.​

Le Système Nerveux Entérique a différentes fonctions

- il est responsable de la propulsion du bol alimentaire,

- il est chargé de l’entretien et de la régulation du système digestif,

- il peut modifier le taux de prolifération des cellules des muqueuses intestinales,

- il innerve des organes associés et voisins comme le pancréas.

Sur le plan biopsychique

il est en relation très étroite avec le système immunitaire, lequel participe au Soi,

il est responsable de l’équilibre de notre psychisme.

Les neurones du système nerveux intestinal (SNE) produisent les mêmes neurotransmetteurs que le cerveau principal. L’exemple le plus spectaculaire est celui de la sérotonine, un neurotransmetteur qui influence les états d’âme et qui est produit à 95% par les cellules nerveuses de l’intestin. D’après Michael Gershon,

le cerveau intestinal serait capable de se souvenir ;

il participerait à la phase des rêves pendant le sommeil en produisant de la sérotonine

et constituerait vraisemblablement la matrice biologique de l’inconscient."


D’autre part, la muqueuse digestive est une véritable frontière entre le monde externe et l’organisme. Elle entre en contact avec un grand nombre de molécules étrangères toxiques, voire mortelles. Le système nerveux entérique doit pouvoir réagir immédiatement en cas de danger, par exemple en provoquant des vomissements. De plus, le système digestif concentre entre 70 et 80 % des cellules du système immunitaire. Il semble diriger

en grande partie le dispositif de défense de l’organisme.
Le système nerveux entérique se reflète en miroir dans le système nerveux central et vice-versa. Ils communiquent constamment par le biais du nerf vague, mais sans perdre leur indépendance.


Selon le Dr Gershon, nos deux cerveaux, celui de notre tête et celui de notre ventre, doivent coopérer.

Si ce n’est pas le cas, il se produit le chaos dans notre ventre et la misère dans notre tête.

La région abdominale, généralement associée aux fonctions d’assimilation et d’élimination des aliments, est aussi associée aux fonctions d’assimilation et d’élimination des émotions.
Notre cerveau entérique dans l’abdomen façonne nos émotions et, en retour, est affecté par ces émotions.

Avec sa série de neurotransmetteurs, d’autres substances psychoactives endogènes, il a le pouvoir de donner naissance à du découragement ou de l’enthousiasme, de l’impuissance ou du plaisir,

de la dépression ou de l’accomplissement.

Doué de mémoire, notre ventre contient les archives de toute notre vie émotionnelle.


1/ « Seul le corps sait. Le corps parle, même quand l’individu n’a plus rien à dire.» FIAMMETTI Roger

- Le langage émotionnel du corps - Editions Dervy
2/ Les secrets de l’intestin, filtre de notre corps - Dr Louis BERTHELOT - Dr Jacqueline WARNET - Edition - Albin Michel

3/ Site internet de Madame Patricia Buigné-Verron, psychotérapeute biodynamique, "Le mouvement intérieur"

L’apport de la Tradition dans la considération du cerveau du ventre

Ce que la médecine moderne découvre depuis peu, les anciens Taoïstes en étaient parfaitement conscients.

Pour ces derniers, le corps humain est sous le contrôle de deux cerveaux : le cerveau cérébral et le cerveau abdominal.

Ils associaient l’activité du système nerveux principalement à la région abdominale puis, dans une moindre mesure, au cerveau. La perception et la génération des émotions sont des fonctions de la région abdominale

et plus précisément situées au niveau du plexus solaire.
Des émotions négatives telles que la peur, la colère, l’anxiété, la tristesse ou le découragement (si elles sont trop fréquentes ou deviennent chroniques) engendrent des obstructions énergétiques très dommageables pour la santé. Le même préjudice peut être provoqué par des causes matérielles comme les interventions chirurgicales, les accidents physiques, la prise de drogue ou de certains médicaments, le stress dû à une surcharge permanente de travail, un choc affectif soudain ou brutal, une alimentation médiocre,

ou bien le maintien d’une posture corporelle inappropriée.


Le plexus solaire affecte tous les organes de la région abdominale. Lorsque le plexus solaire fonctionne bien, les organes ne souffrent pas du stress et des tensions. Mais lorsque l’équilibre est rompu, les problèmes se font sentir. Selon les théories taoïstes, cet équilibre sera perturbé lorsque, par le refoulement des émotions, le cérébral (l’esprit rationnel) se développera au détriment du viscéral. En niant leurs émotions, les humains entravent les fonctions du plexus solaire, ce qui a pour effet de perturber le fonctionnement des organes et d’écourter leur vie.

Les véritables émotions s’expriment au niveau du plexus solaire plutôt que dans le cerveau.

Ce dernier ne fait qu’enregistrer l’expression d’une émotion. Lorsque les organes qui maintiennent l’organisme en vie cessent de fonctionner normalement, les informations réfléchies dans le cerveau deviennent floues, confuses, et obscurcissent l’activité de la sagesse du ventre et de l’intelligence du cœur.​


Si les émotions négatives sont bloquées et ne peuvent pas trouver de sortie, elles couvent dans les organes et finissent par se déplacer vers l’abdomen qui joue le rôle de dépotoir du corps.
« La libération des émotions négatives et des pensées toxiques vient avec la digestion » nous dit Gilles Marin - praticien de Chi Nei Tsang. « C’est un processus physiologique par lequel la charge émotionnelle se libère.

Au niveau interne, une partie est éliminée et une autre intégrée. La partie éliminée est généralement la plus désagréable, elle passe par le gros intestin. Ce qui me fait dire que l

e gros intestin est l’organe de la conscience émotionnelle.

Et c’est à cet endroit que parfois les blocages se manifestent comme par exemple la constipation.

Nous enfermons quelque chose que nous ne voulons pas que les autres voient.»

Le « Universal Tao System» est une pratique du corps, de l’âme et de l’esprit.

Son créateur, Maître Mantak Chia, nous renseigne sur la façon dont nos organes internes contribuent à une physiologie du pardon et de la transformation.

De son point de vue, la clé primaire de tout processus de transformation de soi est la volonté de se pardonner, car elle ouvre le cœur, met en mouvement et libère le flux du Chi à l’intérieur vers les organes et vers l’extérieur.

Pourtant, le pardon n’est pas un acte à réaliser une fois pour toutes, c’est une nécessité dans un processus continu d’observation et de croissance intérieure.​


Se pardonner à soi-même. Y a-t-il chose plus difficile ?

Combien de temps, combien de fois pouvons-nous nous écorcher la vie sur des erreurs passées qui refont surface sans crier gare, nous prenant par surprise. Certains jours, la culpabilité nous envahit de ses démons, nous renvoyant une image de nous-mêmes que nous préférerions effacer.

Comment alors ré-harmoniser sa vie et recréer cette unité intérieure ?

Le pardon à soi-même est le premier pas sur le chemin de la réunification avec nous-même mettant fin à la fragmentation générée par la blessure ou le traumatisme.


Le refus ou l’incapacité à pardonner affecte l’ensemble de nos organes internes

Pardonner ne signifie pas que la blessure doit être fermée.

Elle peut demeurer, mais elle n’est plus active et déterminante dans la génération de toxines et de ce fait elle ne gène en rien l’émergence d’émotions positives génératrices de compréhension et de croissance intérieure.

Pardonner ne signifie pas que nous oublions.

Dans un premier temps cela n’est pas nécessaire, seule la charge

qui active la libération des toxines doit être désamorcée.

Pour conclure nous dit Gilles Marin : « Nous grandissons intérieurement en digérant nos émotions. Nous avalons les émotions, nous les déstructurons à l’aide de l’estomac, puis nous en retirons ce dont nous avons besoin pour croître et éliminons ce dont nous n’avons pas besoin.

En assimilant nos expériences, nous grandissons, nous gagnons en maturité et devenons plus fort, plus sensible, ce qui nous permet de traiter les charges émotionnelles du passé qui n’ont pas été digérées.»​

C'est en cette importance dans la gestion des émotions que je considère le ventre comme étant le premier cerveau !

MICROBIOTE

Le microbiote intestinal participe au fonctionnement du cerveau et à la régulation des humeurs. La dépression est un trouble mental qui touche plus de 264 millions de personnes de tous âges dans le monde. La compréhension de ces mécanismes est essentielle pour le développement de stratégies thérapeutiques efficaces.

Quel est le rôle du microbiote dans l'immunité ?

Le microbiote intestinal (et ses quelques 10 000 milliards de bactéries) contribue à nous protéger contre les agents pathogènes par l'effet barrière : en adhérant à la muqueuse intestinale, les bactéries de la flore empêchent les micro-organismes pathogènes de coloniser l'intestin.

Le microbiote intestinal assure son propre métabolisme en puisant dans nos aliments (notamment parmi les fibres alimentaires). Dans le même temps, les micro-organismes qui le constituent jouent un rôle direct dans la digestion : Ils assurent la fermentation des substrats et des résidus alimentaires non digestibles.

Le microbiote se met en place dès la naissance et évolue en fonction de différents facteurs comme l'alimentation (présence de fibres) ou les traitements antibiotiques. Le microbiote intestinal a un rôle indispensable dans l'immunité et dans la digestion. Certaines bactéries ont des propriétés anti-inflammatoires.

Notre microbiote joue aussi un rôle dans le développement nerveux et comportemental.

un microbiote intestinal sain permet de lutter contre les symptômes associés à la dépression

Il a notamment permis de mettre en évidence une moindre diversité de ce microbiote chez les personnes atteintes d'obésité : les souches bactériennes retrouvées dans leur intestin sont moins variées que chez les personnes non obèses, et cet appauvrissement s'aggrave avec l'obésité.

Refaire sa flore intestinale permet de soulager vos troubles gastro-intestinaux sur le long terme,

et retrouver un microbiote intestinal sain.

De même que le stress affecte l'intestin et le microbiote en mobilisant les voies nerveuses et hormonales, ces voies fonctionnent à double sens. En fait, le nerf vague est même constitué à 90% de fibres ascendantes, c'est-à-dire véhiculant des messages depuis l'intestin vers le cerveau.

Le nerf vague permet une communication directe entre le microbiote intestinal et le cerveau. Les scientifiques ne se sont pas arrêtés à cette observation et ont poussé leur étude plus loin, esquissant une possible piste thérapeutique

Le STRESS est géré également par L'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) qui est un système complexe, impliqué dans la régulation des réponses neuroendocriniennes au stress. Son activation déclenche notamment la production de «l'hormone de stress» – le cortisol. L'Adrénaline aussi joue un rôle important dans le gestion et réduction du Stress.

La majorité des enfants autistes montrent des déséquilibres du microbiote ou dysbioses.

https://www.parinat.com/conseils-micronutrition/articles/bien-etre/autisme-parinat/

Quel est le lien entre inconforts digestifs et microbiote intestinal ?

« J’ai des douleurs abdominales après les repas »

« Je rencontre souvent des problèmes digestifs et je ne comprends pas pourquoi »

Si vous vous reconnaissez dans ces phrases, tu as de grandes chances de souffrir d’un déséquilibre de ton microbiote intestinal ou de ton FOIE à découvrir ICI !

Qu’est-ce que le microbiote intestinal à part un écosystème dense et varié ?

Un microbiote, c’est un ensemble de micro-organismes (bactéries, levures, champignons…) formant un écosystème complexe et vivant en symbiose avec l’organisme hôte.

Nous ne possédons pas un, mais plusieurs microbiotes : au niveau de la peau, des organes génitaux, des poumons, de la bouche…

Le plus connu et le plus étudié aujourd’hui est le microbiote intestinal (aussi appelé flore intestinale): Il pèse entre un et cinq kilos¹ et héberge entre 10 et 100 mille milliards de micro-organismes !

Le microbiote intestinal est principalement situé dans l’intestin grêle et le côlon :

en effet, l’estomac étant très acide, il héberge cent millions de fois moins de bactéries que le côlon.

Comme notre empreinte digitale, le microbiote intestinal est propre à chaque individu : il est caractérisé par la diversité et le nombre de micro-organismes qui le compose.

L'IMPORTANCE DE LA SYMBIOSE ENTRE NOUS ET NOTRE MICROBIOTE

Nous vivons en symbiose avec cet écosystème dense et varié : il ne pourrait pas vivre

sans nous et nous ne pourrions pas vivre sans lui !

Un système qui évolue tout au long de la vie

La diversité et la colonisation du microbiote intestinal évolue depuis la naissance et jusqu’à la fin de la vie.

Chez le fœtus, le microbiote intestinal est inexistant : les bactéries commencent à coloniser le tube digestif dans les heures qui suivent la naissance. A ce moment-là, le microbiote est peu diversifié :

c’est lors de la croissance et de la diversification alimentaire notamment que

la population microbienne se construit petit à petit.

A l’âge adulte, le microbiote intestinal évolue peu, mais chez les personnes âgées,

on observe une diminution de la diversification.

Quel est le rôle du microbiote intestinal ?

Le microbiote intestinal joue plusieurs rôles essentiels au sein de notre organisme :

Un rôle métabolique

Il intervient dans la digestion des aliments en :

•fermentant les résidus alimentaires non digérés par le côlon

•produisant des enzymes qui permettent la digestion des aliments

•absorbant certains nutriments

Il permet également de synthétiser notamment des vitamines (K, B12, choline) essentielles à notre santé.

Un rôle de barrière

Il possède un rôle protecteur en opérant à un tri naturel entre les bonnes bactéries et les bactéries pathogènes et en produisant des substances antimicrobiennes.

Un rôle de défense

Il stimule notre système immunitaire en activant les cellules immunitaires (à 70% présentes au niveau de la barrière intestinale). Il l’aide à se développer et à fonctionner correctement.

Un rôle de maintien

Il assure la perméabilité de notre muqueuse intestinale en jouant sur sa structure.

Comment savoir si on a un bon microbiote ?

Tout est une question d’équilibre !

Pour un fonctionnement optimal, le microbiote intestinal doit présenter un équilibre entre les bactéries dites « amies » et les bactéries pathogènes, une stabilité de sa composition, mais également une grande variété de bonnes bactéries.

Par exemple, le microbiote intestinal d’un individu sain est composé d’environ 160 espèces de bactéries.

Qu’est-ce qui détruit la flore intestinale ?

Malgré une composition relativement stable à l’âge adulte, plusieurs facteurs peuvent venir perturber l’équilibre du microbiote intestinal notamment :

• Une alimentation déséquilibrée, notamment riche en produits ultra-transformés

• La prise d’antibiotiques qui viennent perturber la population microbienne et parfois même détruire certaines bactéries non pathogènes

• Une mauvaise hygiène de vie (consommation de tabac, d’alcool…)

• Le stress

• La pollution

• La sédentarité

Tous ces facteurs peuvent entraîner une modification du microbiote de façon plus ou moins durable.

Quelles sont les conséquences d’un déséquilibre du microbiote intestinal ?

Lorsque l’équilibre entre bactérie pathogènes et bactérie bénéfique est rompu et/ou la diversification de la population microbienne s'appauvrie, on parle de dysbiose.

Un dysbiose vient perturber le fonctionnement normal du microbiote intestinal qu’on a détaillé plus tôt :

Elle empêche la bonne digestion des aliments, la bonne synthèse

de métabolites, notre système immunitaire est appauvri, la perméabilité intestinale est altérée, etc. L’impact sur notre confort intestinal est multiple :

crampes abdominales

ventre gonflé

transit ralenti

selles liquides

Outre ces inconforts ponctuels, une dysbiose peut être impliquée dans des maladies plus sérieuses comme des pathologies digestives (Maladie de Crohn, Syndrome de

l’intestin irritable…) ou des pathologies métaboliques (diabète, obésité).

Pour conclure, il est important de comprendre que la qualité de notre microbiote intestinal est un bon indicateur

de notre santé globale. Un microbiote intestinal sain est un

microbiote intestinal équilibré et diversifié.

Comment rétablir son équilibre ?

¹Les pouvoirs méconnus du microbiote, peuple de nos intestins. 2022 Le journal du CNRS

Notes :

Chi Nei Tsang - http://chineitsang.marin.free.fr/
http://www.generation-tao.com/centre/personnes/244
Livre : Guérir de l’intérieur avec le Chi Nei Tsang - Guy Tredaniel Editeur
Psychologie Biodynamique (voir le travail de Gerda Boyensen)
http://www.psychologie-biodynamique.com/
http://www.appb.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_biodynamique